Relaţiile de proprietate şi categoriile sociale ocupate în agricultura ţărănească din Câmpia Transilvaniei între anii 1700-1848
La population occupée dans l'agriculture paysanne des 268 villages champêtres, plus ou moins grands, 5 bourgs (Teaca, Cojocna, Sic, Viişoara et Batoş) et 3 villes (Turda, Gherla et Reghin), après la situation de droit était composée de petits nobles, libertins, paysans libres, serfs et manouvri...
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Veröffentlicht in: | Anuarul Institutului de Cercetări Socio-Umane »Gheorghe Şincai« al Academiei Române 1999 (2), p.261-294 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | rum |
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container_title | Anuarul Institutului de Cercetări Socio-Umane »Gheorghe Şincai« al Academiei Române |
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creator | Szabó , Nicolae Chiorean, Ioan |
description | La population occupée dans l'agriculture paysanne des 268 villages champêtres, plus ou moins grands, 5 bourgs (Teaca, Cojocna, Sic, Viişoara et Batoş) et 3 villes (Turda, Gherla et Reghin), après la situation de droit était composée de petits nobles, libertins, paysans libres, serfs et manouvriers, toutes les catégories sociales énumérées faisant partie du „peuple commun imposé” (adózó nép), c'est-à-dire étant imposé à la taxe envers l'état, selon la fortune (facultas) et l'État de droit (capitis taxa). Cette dernière taxe était plus grande dans le cas de ceux qui se trouvaient dans l'état libre et moins grande dans le cas des serfs et des manouvriers. La population asservie, obligée à la prestation de la corvée, avait moins de temps physique pour la cultivation de la terre donnée en usufruit. Les laboureurs d'état libre (les petits nobles, les libertins et les paysans libres), même s'ils devaient respecter les lois écrites et non écrites des assemblées rurales en ce qui concernait l'organisation du champ et l'exécution des travaux agricoles principaux (la récolte et l'évacuation de la terre), ils avaient toutefois le droit de propriété sur la terre, ils pouvaient utiliser tout le temps physique de l'année agraire pour la cultivation de la terre, ils pouvaient refaire la fertilité du sol par l'engrais, ils pouvaient labourer la terre 2-3 fois par an, utilisant les boeufs, les chevaux ou même les vaches, ils pouvaient se préoccuper de la cultivation de la terre laissée en „jachère”, en la semant avec des cultures de printemps (maïs, avoine etc.), ils pouvaient entretenir les cultures dans de bonnes conditions. Dans la période étudiée, il y avait parmi les paysans asservis, un procès de restructuration, qui s'est manifestée dans la croissance du nombre des manouvriers ou des „serfs d'état de manouvrier”, par rapport au nombre des serfs, phénomène qui peut être dépisté en plusieurs possibilités de soulager les servitudes, mais aussi en plusieurs risques concernant la dépossession. |
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Cette dernière taxe était plus grande dans le cas de ceux qui se trouvaient dans l'état libre et moins grande dans le cas des serfs et des manouvriers. La population asservie, obligée à la prestation de la corvée, avait moins de temps physique pour la cultivation de la terre donnée en usufruit. Les laboureurs d'état libre (les petits nobles, les libertins et les paysans libres), même s'ils devaient respecter les lois écrites et non écrites des assemblées rurales en ce qui concernait l'organisation du champ et l'exécution des travaux agricoles principaux (la récolte et l'évacuation de la terre), ils avaient toutefois le droit de propriété sur la terre, ils pouvaient utiliser tout le temps physique de l'année agraire pour la cultivation de la terre, ils pouvaient refaire la fertilité du sol par l'engrais, ils pouvaient labourer la terre 2-3 fois par an, utilisant les boeufs, les chevaux ou même les vaches, ils pouvaient se préoccuper de la cultivation de la terre laissée en „jachère”, en la semant avec des cultures de printemps (maïs, avoine etc.), ils pouvaient entretenir les cultures dans de bonnes conditions. Dans la période étudiée, il y avait parmi les paysans asservis, un procès de restructuration, qui s'est manifestée dans la croissance du nombre des manouvriers ou des „serfs d'état de manouvrier”, par rapport au nombre des serfs, phénomène qui peut être dépisté en plusieurs possibilités de soulager les servitudes, mais aussi en plusieurs risques concernant la dépossession.</description><identifier>ISSN: 1454-5284</identifier><language>rum</language><publisher>Gheorghe Şincai Institute for Social Sciences and the Humanities of the Romanian Academy</publisher><subject>History</subject><ispartof>Anuarul Institutului de Cercetări Socio-Umane »Gheorghe Şincai« al Academiei Române, 1999 (2), p.261-294</ispartof><oa>free_for_read</oa><woscitedreferencessubscribed>false</woscitedreferencessubscribed></display><links><openurl>$$Topenurl_article</openurl><openurlfulltext>$$Topenurlfull_article</openurlfulltext><thumbnail>$$Uhttps://www.ceeol.com//api/image/getissuecoverimage?id=picture_1999_12646.jpg</thumbnail><link.rule.ids>314,776,780,4010</link.rule.ids></links><search><creatorcontrib>Szabó , Nicolae</creatorcontrib><creatorcontrib>Chiorean, Ioan</creatorcontrib><title>Relaţiile de proprietate şi categoriile sociale ocupate în agricultura ţărănească din Câmpia Transilvaniei între anii 1700-1848</title><title>Anuarul Institutului de Cercetări Socio-Umane »Gheorghe Şincai« al Academiei Române</title><addtitle>Yearbook of the »Gheorghe Şincai« Institute for Social Sciences and the Humanities of the Romanian Academy</addtitle><description>La population occupée dans l'agriculture paysanne des 268 villages champêtres, plus ou moins grands, 5 bourgs (Teaca, Cojocna, Sic, Viişoara et Batoş) et 3 villes (Turda, Gherla et Reghin), après la situation de droit était composée de petits nobles, libertins, paysans libres, serfs et manouvriers, toutes les catégories sociales énumérées faisant partie du „peuple commun imposé” (adózó nép), c'est-à-dire étant imposé à la taxe envers l'état, selon la fortune (facultas) et l'État de droit (capitis taxa). Cette dernière taxe était plus grande dans le cas de ceux qui se trouvaient dans l'état libre et moins grande dans le cas des serfs et des manouvriers. La population asservie, obligée à la prestation de la corvée, avait moins de temps physique pour la cultivation de la terre donnée en usufruit. Les laboureurs d'état libre (les petits nobles, les libertins et les paysans libres), même s'ils devaient respecter les lois écrites et non écrites des assemblées rurales en ce qui concernait l'organisation du champ et l'exécution des travaux agricoles principaux (la récolte et l'évacuation de la terre), ils avaient toutefois le droit de propriété sur la terre, ils pouvaient utiliser tout le temps physique de l'année agraire pour la cultivation de la terre, ils pouvaient refaire la fertilité du sol par l'engrais, ils pouvaient labourer la terre 2-3 fois par an, utilisant les boeufs, les chevaux ou même les vaches, ils pouvaient se préoccuper de la cultivation de la terre laissée en „jachère”, en la semant avec des cultures de printemps (maïs, avoine etc.), ils pouvaient entretenir les cultures dans de bonnes conditions. Dans la période étudiée, il y avait parmi les paysans asservis, un procès de restructuration, qui s'est manifestée dans la croissance du nombre des manouvriers ou des „serfs d'état de manouvrier”, par rapport au nombre des serfs, phénomène qui peut être dépisté en plusieurs possibilités de soulager les servitudes, mais aussi en plusieurs risques concernant la dépossession.</description><subject>History</subject><issn>1454-5284</issn><fulltext>true</fulltext><rsrctype>article</rsrctype><creationdate>1999</creationdate><recordtype>article</recordtype><sourceid>REL</sourceid><recordid>eNqFizFuwkAQRbcIEgh8A4q5gCUbr1n3KFHqiB5NlgENWnatWTsXcMMtkEKfS2DfCxOlT_X-_0__Rc1yXeq0XFV6qpIY-TNblZUpzLqYqcsHORxuzI5gT1BLqIWpwYZguDLYMRyD_OoYLOPIYNv66e8_HvAobFvXtIIw3PpO-s4TRtt3sGcPm_v3uWaEraCP7L7QM_Hz2AjBWBhyk2VpXulqoSYHdJGSP87V8u11u3lPLVFwu1NoxY_7LjeFNlnxj34Akz9Tuw</recordid><startdate>1999</startdate><enddate>1999</enddate><creator>Szabó , Nicolae</creator><creator>Chiorean, Ioan</creator><general>Gheorghe Şincai Institute for Social Sciences and the Humanities of the Romanian Academy</general><general>Institutul de Cercetări Socio-Umane Gheorghe Şincai al Academiei Române</general><scope>AE2</scope><scope>BIXPP</scope><scope>REL</scope></search><sort><creationdate>1999</creationdate><title>Relaţiile de proprietate şi categoriile sociale ocupate în agricultura ţărănească din Câmpia Transilvaniei între anii 1700-1848</title><author>Szabó , Nicolae ; Chiorean, Ioan</author></sort><facets><frbrtype>5</frbrtype><frbrgroupid>cdi_FETCH-ceeol_journals_1734703</frbrgroupid><rsrctype>articles</rsrctype><prefilter>articles</prefilter><language>rum</language><creationdate>1999</creationdate><topic>History</topic><toplevel>online_resources</toplevel><creatorcontrib>Szabó , Nicolae</creatorcontrib><creatorcontrib>Chiorean, Ioan</creatorcontrib><collection>Central and Eastern European Online Library (C.E.E.O.L.) 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Cette dernière taxe était plus grande dans le cas de ceux qui se trouvaient dans l'état libre et moins grande dans le cas des serfs et des manouvriers. La population asservie, obligée à la prestation de la corvée, avait moins de temps physique pour la cultivation de la terre donnée en usufruit. Les laboureurs d'état libre (les petits nobles, les libertins et les paysans libres), même s'ils devaient respecter les lois écrites et non écrites des assemblées rurales en ce qui concernait l'organisation du champ et l'exécution des travaux agricoles principaux (la récolte et l'évacuation de la terre), ils avaient toutefois le droit de propriété sur la terre, ils pouvaient utiliser tout le temps physique de l'année agraire pour la cultivation de la terre, ils pouvaient refaire la fertilité du sol par l'engrais, ils pouvaient labourer la terre 2-3 fois par an, utilisant les boeufs, les chevaux ou même les vaches, ils pouvaient se préoccuper de la cultivation de la terre laissée en „jachère”, en la semant avec des cultures de printemps (maïs, avoine etc.), ils pouvaient entretenir les cultures dans de bonnes conditions. Dans la période étudiée, il y avait parmi les paysans asservis, un procès de restructuration, qui s'est manifestée dans la croissance du nombre des manouvriers ou des „serfs d'état de manouvrier”, par rapport au nombre des serfs, phénomène qui peut être dépisté en plusieurs possibilités de soulager les servitudes, mais aussi en plusieurs risques concernant la dépossession.</abstract><pub>Gheorghe Şincai Institute for Social Sciences and the Humanities of the Romanian Academy</pub><tpages>34</tpages><oa>free_for_read</oa></addata></record> |
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