La parole et sa grammaire

Cet article se penche sur les trois « analyses grammaticales » se trouvant au cœur de L’Étoile de la Rédemption de Franz Rosenzweig (1921). Dans ces fragments d’exégèse associés à l’étude des notions de Création, de Révélation et de Rédemption, Rosenzweig se livre à une singulière lecture de la Bibl...

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Veröffentlicht in:Revue des Sciences Philosophiques et Théologiques 2020, Vol.104 (1), p.53-74
1. Verfasser: Durand, Émeline
Format: Artikel
Sprache:fre
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description Cet article se penche sur les trois « analyses grammaticales » se trouvant au cœur de L’Étoile de la Rédemption de Franz Rosenzweig (1921). Dans ces fragments d’exégèse associés à l’étude des notions de Création, de Révélation et de Rédemption, Rosenzweig se livre à une singulière lecture de la Bible hébraïque, qui semble obéir avant tout à un dessein philosophique. Après avoir déterminé les principes directeurs de cette pratique exégétique, l’on montre en quoi les analyses grammaticales proposent une variation sur les méthodes traditionnelles de l’interprétation, sans renoncer au souci de la lettre ni démentir la fidélité au sens premier du texte. La relation entre le propos philosophique et le texte sacré apparaît alors comme une forme de traduction, grâce à laquelle la « pensée nouvelle » que Rosenzweig appelle de ses vœux trouve sa propre langue. Une grammaire guidée par des principes philosophiques reçoit dès lors la tâche de nous préparer à accueillir le témoignage du texte sacré.
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Dans ces fragments d’exégèse associés à l’étude des notions de Création, de Révélation et de Rédemption, Rosenzweig se livre à une singulière lecture de la Bible hébraïque, qui semble obéir avant tout à un dessein philosophique. Après avoir déterminé les principes directeurs de cette pratique exégétique, l’on montre en quoi les analyses grammaticales proposent une variation sur les méthodes traditionnelles de l’interprétation, sans renoncer au souci de la lettre ni démentir la fidélité au sens premier du texte. La relation entre le propos philosophique et le texte sacré apparaît alors comme une forme de traduction, grâce à laquelle la « pensée nouvelle » que Rosenzweig appelle de ses vœux trouve sa propre langue. 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