Philharmonies. Les amateurs et la vie musicale française du premier XIXe siècle
Au début du xix e siècle, la vie musicale des villes françaises se réorganise par le biais de « sociétés philharmoniques ». Fondées par des amateurs, généralement secondés par des musiciens professionnels, ces structures fleurissent sur l'ensemble du territoire. Leur activité est principalement...
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Veröffentlicht in: | Romantisme 2020, Vol.190 (4), p.16-25 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Au début du xix e siècle, la vie musicale des villes françaises se réorganise par le biais de « sociétés philharmoniques ». Fondées par des amateurs, généralement secondés par des musiciens professionnels, ces structures fleurissent sur l'ensemble du territoire. Leur activité est principalement orientée vers le concert - formation d'un orchestre, mise en place d'événements réguliers, choix du répertoire -, mais ne s'y limite pas : elles prennent également la forme de sociétés savantes, publiant mémoires et brochures et encourageant les études musicales. Héritières des pratiques d'Ancien Régime, les sociétés philharmoniques dessinent aussi un nouveau modèle, en élargissant notamment leur base sociale de recrutement et en se tournant vers des sources de financement autres que le mécénat. Pour comprendre ce mouvement artistique, il faut revenir à la définition même de « l'amateur » en musique. |
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ISSN: | 0048-8593 1957-7958 |
DOI: | 10.3917/rom.190.0016 |