L'imposture, partenaire-symptôme de la science
RésuméL’homme de Piltdown, l’« Eoanthropus », n’est pas une découverte paléontologique parmi d’autres (d’autant que le père Teilhard de Chardin y a certainement largement contribué) ; c’est avant tout l’une des plus célèbres supercheries du xx e siècle, célèbre pour avoir constitué pendant plus de...
Gespeichert in:
Veröffentlicht in: | Cliniques méditerranéennes 2010-06, Vol.81 (1), p.125-133 |
---|---|
1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
Tags: |
Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
|
Zusammenfassung: | RésuméL’homme de Piltdown, l’« Eoanthropus », n’est pas une découverte paléontologique parmi d’autres (d’autant que le père Teilhard de Chardin y a certainement largement contribué) ; c’est avant tout l’une des plus célèbres supercheries du xx e siècle, célèbre pour avoir constitué pendant plus de quarante ans une référence majeure de l’anthropologie.Qu’est-ce qu’une telle supercherie vient dire de l’imposture ? Que le rapport de celle-ci à la science n’est pas que contingent, prétendons-nous, mais qu’il est de structure. Qu’il est « de structure », dès lors que le « fantasme de la science » transparaît (ce dont témoigne entre autres le goût de la duperie), par exemple parce que la science est priée de répondre à la question « subjective » par excellence, celle des origines. |
---|---|
ISSN: | 0762-7491 1776-2790 |
DOI: | 10.3917/cm.081.0125 |